13 juin 2005

Une journée de merde.

Cette journée se situe environ une semaine en arrière.
Revenons tout d'abord à la veille, le jeudi soir. Je suis crevé, fatigué en rentrant du taf et je dois me remettre au boulot pour terminer un dessin (un Pass pour une soirée dont je vous reparlerai dans un prochain post). Seulement je pique du nez sur ma feuille. Je décide de boire et de grignoter quelque chose pour me reveiller un peu. Rien n'y fait, je m'écroule!
Je me reveille vers 20h30, 21h00. Une petite session Skype avec ma douce et je me remet au boulot jusqu'à 4h00 du mat. Cette fois, je suis au bout du rouleau, je me couche.
En pleine phase de sommeil profond, donc vers 8h00 du matin, le téléphone sonne. Une jeune femme avec un accent exotique, me propose de passer des vacances sur une ile paradisiaque en Thaïlande. Avec seulement des célibataires, 500 femmes et 500 hommes. Je l'arrête sèchement pendant son discours robotique minuté, pour lui dire que je ne suis pas célibataire.
Maintenant plus moyen de dormir même si je suis toujours fatigué. Sans doute l'excitation de ma visite surprise à Malin (prononcez Maline). Ah oui je ne vous ai pas dit que je partais au danmark ce week-end.
Comme je n'ai pas fini le Pass, je me replonge dans le taf de bon matin. Je regarde l'heure, il me reste 1 heure avant de partir pour l'aéroport, je n'ai pas encore préparé mon sac, pas mangé non plus. Je jette quelques fringues dans un sac, je mangerai plus tard, d'abord finir le taf. Jaurès passe pour récupérer le Pass en question. L'ordi plante…
Une partie du boulot est perdue. Pas le temps de recommencer, il faudra attendre que je rentre lundi.
Maintenant je suis dans le bus qui mène à l'aéroport. Un vendredi soir avec une grève de la SNCF, il a fallu 1h30 pour faire 500 mètres dans Asnière. Un mauvais pressentiment s'empare de moi, l'impression que l'on va rater cet avion. Ainsi pour parfaire cette journée, ma visite surprise risque de tomber à l'eau.
Arrivé à l'aéroport, mon vol n'est pas encore parti. Juste le temps d'enregistrer les bagages et nous sommes 1h30 plus tard au dessus de København (Copenhague). Nous tournons autour de la ville en attendant de pouvoir attérir car il y a un orage. Le commandant de bord nous informe qu'il serait trop dangereux d'atterrir maintenant. On fini par atterrir. Evidement avec du retard : je rate la correspondance avec le train. Le prochain est dans une heure. Lorsque j'arrive à bon port, il est 4h00 du mat. Je me pose sur le canapé dans le salon en me demandant si je vais reveiller Malin. Seulement ses parents et sa sœur sont là aujourd'hui et ils dorment dans sa chambre. Et pendant que tout cela tourne dans ma tête, la porte de la chambre s'ouvre.
Malin en sort et me voit sur le canapé.
Finalement, je ne me souvient pas avoir fini une journée aussi bien…